BOUBACAR NDIAYE : Conteur
BAYE CHEIKH MBAYE : Percussions, chœur
MAMADOU DEMBELE : Kora, flûte, balafon, chœur
BARBARA LAMOTHE : Violon, chœur
Des regards se croisent sur un chemin de vie ; et les souffrances, très vite, disparaissent de son corps comme par miracle. Et laissent place à la famille, à l’espoir pour pouvoir célébrer la vie. Dès qu’il a senti la lumière de ses yeux sur lui, il savait qu’elle seule pourrait le sauver. Celle qui reviendra dans un corps étranger, habité par des forces plus grandes, mêlées à celles des personnes chères qui désormais, ont leur demeure dans l’autre monde. Vêtue de sa robe du Passé, Aïda porte les chaussures du Présent; Et pourtant, sa coiffure est minutieusement orientée vers le Futur. Si elle a décidé de revenir, c’est pour compléter ce qu’elle n’avait pas pu faire pour lui.
C’est dans la joie et la quête du bonheur que le griot sénégalais nous parle de l’importance pour chaque être humain d’accéder au savoir et à l’éducation. À travers ce récit, le conteur questionne, dénonce avec subtilité la violence conjugale. Tout en évoquant les multiples épreuves qui nécessitent l’aide d’autres forces pour mieux accomplir sa mission de fille, femme ou mère...d’être humain. Dans ce spectacle, la musique appelle le conte qui se mêle au chant et aux mouvements rythmés par les silences ; Ils font appel aux forces invisibles qui, si besoin, viendront prendre soin des humains. Alors, installe-toi ! Et écoute la parole du silence ! Avec les aïeux, pour garder le lien avec eux, célèbre et danse... !