BOUBACAR NDIAYE : parole, chant et danse
BAYE CHEIKH MBAYE : percussions, chant
BARBARA LAMOTHE : violon, chant
« Le code de ma vie est écrit et fait par les femmes »
Ceci n’est pas une histoire mais un récit de vie dans lequel Boubacar nous raconte l’histoire de ses deux mères: « Oui, j’en ai deux : Yaye Fatou et Nabou. Toutes les deux m’ont nourri de leur propre lait, mais elles m’ont aussi nourri de leurs propres sueurs » dit-il. Elles sont pour lui « des femmes d’amour en l’absence d’un père, des femmes pères et pour des femmes école ». Pour Boubacar, partager sa parole c’est aussi être le porte-parole d’africains qui n’ont vécu qu’avec des femmes et n’ont peut-être pas les moyens de témoigner ce qu’ils ont reçus d’elles. Il parle de Femme avec un F majuscule, ses mères, sa grand-mère, ses sœurs, sa femme, l’école de sa vie. Boubacar relate ainsi des souvenirs d’enfance et témoigne de la grande richesse qu’il a reçue. À travers elles, il rend hommage à celles qui l’ont vu grandir et lui ont inculqué des valeurs fortes.